Popa Chubby a 30 ans. Sans doute quelques années de moins que son avatar pour l’état civil, Ted Horowitz. Mais on est là pour célébrer les 30 ans de carrière de Popa Chubby, pas pour compter les cheveux blancs sur la tête de Ted. D’ailleurs, il n’en a pas. Pour son anniversaire, c’est lui qui fait le cadeau : un nouvel album.
Il l’a conçoit comme un festin festif, qui ne laissera personne sur sa faim. Ni les amateurs de guitare, ni ceux de mélodies. En plus du guitar-blues à la new-yorkaise auquel il nous a habitués (c’est-à-dire électrique, éclectique, généreux, énergique et agité), le musicien baisse parfois le volume de sa fidèle guitare pour délivrer quelques ballades et mid-tempos soulful, bons comme une virée sudiste. L’âge venant, Popa Chubby a peut-être moins la rage et les crocs, il accède à une forme de sagesse qui lui permet de s’exprimer autrement, avec plus de douceur.
Popa Chubby a sorti tant d’albums et rempli tant de salles : il n’a plus rien à prouver, juste ses fans à rassasier, le plaisir de jouer à partager. Cet album emballe parce qu’il parcourt toute la palette des émotions et des sentiments qu’on peut mettre en chansons. Y compris l’amour, bien sûr.
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