Brocéliande, lieu mythique de Bretagne qui est, pour moi, une source d’inspiration inépuisable. Ayant grandi dans l’imaginaire arthurien, Ninnog et moi-même, suite à de nombreuses conversations, avons eu l’envie de raconter notre propre histoire, enracinée dans cette forêt remplie de légende.

Nous avons pu mettre à profil notre imagination dans plusieurs lieux mythiques de cette forêt magique : le château de Trecesson, le tombeau des géants, tombeau de Merlin et la fontaine de Jouvence.

Un grand merci à Ninnog (pour sa patience et son courage notamment dans l’eau), Anaïs pour la MUA ainsi que le magasin « Le lever de rideau » de Redon pour le prêt des tenues d’époque.


Vie ordinaire d’une princesse en Brocéliande

Princesse de Trecesson, Ninnog profitait d’une vie simple, à l’abri dans les hautes murailles de son château.

Lors d’une ballade en forêt, la pauvre se fit piquer le pied par une vipère venimeuse et, malheureusement, elle passa de vie à trépas…


Mort…

Après un dernier hommage des clans de Brocéliande, la princesse Ninnog fut inhumée, comme le voulait la tradition, au tombeau des géants. Entre deux grosses pierres, elle fut déposée sous un drap de feuille, avec deux dagues forgées par le druide de la famille.

Une fois seule, son corps s’enfonçant dans la terre, l’esprit de la forêt, attristé de cette disparition si soudaine, apparu sous sa forme la plus connu, celle d’un loup à tête blanche. La légende raconte qu’apparaît l’enchanteur Merlin lorsque ce dernier décide de revenir dans le monde des vivants.


…et renaissance

Comme par magie, le corps de notre princesse disparut et réapparut au milieu de la fontaine de Jouvence. Notre princesse revint d’entre les morts avec une nouvelle vie. Mais pourquoi ?


Révélation

Elle décida de se rendre à l’endroit ou elle pourrait avoir sa réponse : la tombe de Merlin. Une fois devant la tombe, notre princesse se trouva baignée dans une lumière divine et eu sa réponse : protéger la forêt.

Armée de ses dagues, Ninnog pris donc le chemin du cœur de la forêt afin de la protéger au fil des siècles.

Encore aujourd’hui, si vous veniez à vous perdre au cœur de Brocéliande, tendez l’oreille et ouvrez les yeux, vous verrez peut être apparaître, au détour d’un chêne centenaire, une ombre blanche où deux dagues dans le dos reflètent les rayons du soleil… Vous aurez donc croiser la route, brièvement, de notre princesse…